lundi 7 novembre 2011

Union des Grands Crus de Bordeaux : Dégustation marathon !

Emmanuel Zanni me propose de l’accompagner à la dégustation organisée par les grands crus de Bordeaux à Paris, au Palais des Congrès. Cette dégustation se déroulait le 17 octobre de 14h à 18h avec la possibilité de déguster 108 vins exclusivement sur le millésime 2009. J’ai pensé que ce ne serait pas aussi dur que les primeurs mais qu’il faudra prévoir le dentifrice et la brosse à dent, à moins d’aimer le sourire version Geisha aux dents laquées.

Geisha avec les dents laquées Ohnibe 2009



108 vins en 4h ! Ce n’est plus de la dégustation mais un marathon organoleptique !
Défi relevé… à moitié.
Je ne suis parvenue à déguster « que » 52 vins.
J’avoue que ce n’est pas évident de goûter des vins qui ne sont pas « prêts » à boire, les vins ne sont pas encore en place, en bouche on a des tanins, des tanins et encore des tanins.
Dans cet océan (de vin bordelais), certains ont fait la différence, m’ont étonné, m’ont procuré une émotion.
Ils n’étaient cependant pas très nombreux…




Le premier Château Pavie Macquin, en Saint Emilion Grand Cru. Mon vrai coup de cœur en rouge. Après une série d’astringence, de boisé ultra marqué sans avoir forcément la maturité des raisins pour le supporter, j’arrive face à Château Pavie Macquin sans grand espoir. Je tends mon verre sans trop y croire. Je hume brièvement. Je porte à mes lèvres le vin et à ma grande surprise on est dans quelque chose de complètement différent. Certes le vin mérite d’attendre en cave mais les raisins sont mûrs, le boisé ne vient pas écraser le fruit et sait préserver la fraîcheur. Il m’a tellement plu qu’avant de partir, je suis revenue le gouter à nouveau. 




Le deuxième Domaine de Chevalier, en Pessac Léognan Grand Cru. Autre coup cœur mais en blanc. C’est d’abord un beau fruit, des arômes de fruits blancs et jaunes mûrs mais aussi de la tension, c’est droit, c’est long en bouche. J’adore. La vinification ne semble pas ultra œnologique comme beaucoup d’autres qui finalement se ressemblent tous. De plus, Olivier Bernard est un homme fort sympathique et plein d’énergie.




Enfin, une appellation s’est démarquée par le nombre de vins que j’ai appréciés : Saint Julien. Château Gruaud Larose, Château Langoa Barton, Château Talbot, Château Beychevelle.
Je remercie Emmanuel Zanni de m’avoir demandé de l’accompagner car je n’aurai jamais pu goûter de tels vins. Cela permet de démystifier les Grands Crus mais aussi d’aller contre ses apriori – oui j’avoue, comme toute bonne Parisienne, je ne suis pas fan des Bordeaux – et finalement de faire aussi des découvertes.

1 commentaire:

  1. Quelle chance que d'avoir pu déguster ces Grands Crus de Bordeaux, inaccessibles pour nous amateurs modestes. Cet article a pour mérite de ne pas mettre en avant comme partout ailleurs les Cheval Blanc et cie..mais des vins plus accessibles et bien moins "Bling bling étiquette" ! Pavie Macquin et Domaine de Chevalier sont un peu chers, mais abordables, moins techno apparemment et c'est tant mieux ! Cela m'aide à faire un choix dans mes prochains achats de "grands" Bordeaux! Merci vin de presse

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